Le travail de taille fait, les bois ayant été le support de la récolte passée sont retirés du plan de palissage et disposés au sol entre deux rangs ; ils sont ensuite pulvérisés avec un broyeur à marteaux ; ces sarments se décomposent sur le sol avec l’action des conditions climatiques aidé par les fermentations microbiennes naturelles du sol, dans le temps, ces résidus produisent de l’humus, environ une tonne par hectare, cet élément étant indispensable au bon équilibre d’une terre, cette restitution étant donc gratuite.
Il arrive dans certains cas que les sarments soient conservés pour s’en servir pour des grillades dont la qualité n’est plus à mettre en avant tant la réputation de cette formule est connue de tous les amateurs.
Une nouvelle technique se développe face aux économies d’énergie, les sarments sont ramassés par des machines qui fonctionnent comme des presses à foin, les balles récupérées pouvant servir de combustible dans des chaudières, d’autres machines récupérant les sarments pour les broyer avec un système de remplissage de petits filets pouvant directement alimenter eux aussi un élément de chauffage.